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Entrepreneurs: la clé du succès d'un projet à l'international


Entrepreneurs, voici comment transformer une idée en succès !

La complémentarité de l'équipe fondatrice et des premiers recrutements est la première clef du succès d'un projet entrepreneurial. 

Pas de formule magique ni de martingale pour transformer une idée en succès ! Mais des bonnes pratiques, oui. Pour réussir ce tour de force qui consiste à développer une idée et à créer un business rentable, de nombreux ingrédients entrent en jeu.

La temporalité, pour commencer. Le  « time to market » reste une donnée primordiale dans la réussite d'une start-up ou d'une innovation.  Il y a des projets qui sont arrivés trop tôt sur un marché qui n'était pas capable de l'adopter, et trop tard sur un marché qui avait adopté d'autres solutions.

S'il est souvent extrêmement difficile de se projeter, un test ou une étude profonde du marché ciblé permet de visualiser ce momentum. 

L'analyse de la concurrence est ultra-importante. Il faut savoir se différencier et répondre à des besoins clients. 

Du côté des investisseurs, le schéma type a également changé. En 2019 ( avant la covid 19) , les start-up françaises ont levé 2,60 milliards d'euros. 

Avant, on demandait à des entrepreneurs d'avoir beaucoup d'ambition avec peu de moyens. Aujourd'hui, quand on a identifié une bonne idée et une bonne équipe, on prend plus de risques et on met des sous. 

L'équipe, le noyau dur de l'entreprise

Parmi les tout premiers facteurs clefs de réussite, n'importe quel acteur de l'écosystème entrepreneurial vous citera « l'équipe » en tête de sa liste. Ainsi, les investisseurs seront très attentifs aux profils des membres fondateurs. Des compétences complémentaires et variées sont un atout.

 On le voit dans les sociétés que nous accompagnons : une équipe avec des compétences complémentaires, c'est un gage de longévité et de succès, suivant bpifrance.

En France, deux profils sont très difficiles à trouver :   pour les projets 100 % techno, , une compétence encore trop rare, comparé aux Etats-Unis. Le CPO combine une compétence à la fois business et techno. « Le pendant, c'est qu'on a la chance d'avoir des ingénieurs très pointus, un terreau de candidats qui est très disponible »,. Enfin, pour réussir, une équipe fondatrice doit se dévouer à 100 % au projet et abandonner toute activité extérieure.

Les premières embauches seront, elles aussi, déterminantes pour le bon fonctionnement de l'entreprise. « Ce qu'on essaie d'insuffler aux jeunes entrepreneurs, c'est que beaucoup de choses se fondent sur l'équipe, ce n'est pas que les fondateurs, c'est le noyau dur, les 10 ou 15 premiers recrutements », pour des fonds d'investissement, qui reçoivent entre 1.500 et 2.000 dossiers chaque année pour seulement 1 % des candidatures sélectionnées.

Chaque recrutement est clef et il faut y mettre l'énergie qu'il faut pour être capable de construire cet objet-là, qui sera le coeur du réacteur.

Une fois l'équipe constituée, l’accompagnement est une autre dimension cruciale : cela peut passer par un incubateur, un board de professionnels compétents...

Entrepreneur est un métier difficile et un dirigeant n'est pas omniscient. Il est nécessaire de savoir s'entourer. L'équipe doit se partager le projet et ses membres se compléter très fortement.

Penser à l'international dès la création

Lorsque la start-up devient une scale-up, l'entrepreneur est confronté à de nouvelles problématiques, par exemple la délégation. Les fondateurs doivent alors apprendre à lâcher du lest. Ils doivent aussi accepter que l’idée de départ évolue.   Cette capacité à s'adapter, à pivoter et écouter le client est primordiale. 

Ces pivots sont de plus en plus fréquents et rapides, entraînés par le développement du « test and learn ». Au cours des premiers mois, voire années, d'une entreprise, il est nécessaire de tester son produit ou service auprès du marché, et de le modifier en fonction des retours et attentes des clients. Cette attitude est renforcée par la meilleur acceptation de l’échec , de moins en moins tabou dans le milieu des start-up. 

« L'échec d'un projet, les gens l'acceptent plus. Les jeunes comprennent assez bien les règles du jeu », affirme bpifrance.

Enfin, une idée réussie, c'est aussi une idée qui s'exporte. Aujourd'hui, parmi les start-up récentes, la France manque cruellement de grands succès à l'étranger, à l'exception de Criteo, BlaBlaCar ou Doctolib, les exemples restent rares. 

Il faut considérer que l'international est clef dès le premier jour. Monter une entreprise avec une technologie sans faire en sorte qu'elle soit structurée pour répondre à une logique de développement à l'international, cela n'a pas de sens . 

Chez  certains entrepreneurs ,  on conseille même de choisir un nom à consonance anglaise dès la création.  Si le marché a une vocation internationale, il n'y a pas de raison de choisir un nom français. Nous avons plein de start-up américaines qui s'installent en France et qui gardent leur nom. L'ambition s'accommode mal de trop de modestie.

 


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