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Cap Développement Conseil

Cap Développement Conseil

Les qualités de l'entrepreneur en 12 étapes.


 

1. Déterminé

Celui qui pense être un leader, doit rester le maître. Son comportement doit résulter de ses choix, de ses décisions, pas de pressions de l'environnement ou d'opportunités. Il doit garder l'initiative dans sa propre vie, comme il va la garder dans son entreprise. En toutes circonstances, il doit rester déterminé dans le sens du projet qu'il s'est fixé.

2. Transparent

Dans l'entreprise qui cherche l'efficacité, il y a tout intérêt à contenir rapidement le manque de franchise, s'il existe. Cette pratique ne favorise pas l'échange d'idées et complique fortement les relations entre les individus. Elle est source de grandes pertes d'énergie. Au contraire la franchise, la transparence débloquent les situations, accélèrent la prise de décision. Soyez franc, ne trichez pas avec vos collaborateurs. Ne leur mentez pas ! Ce n'est pas pour autant qu'il faudra tout dire à son équipe. Le mensonge par « omission » est souvent nécessaire pour la bonne cause.

3. Juste

Tout homme se forge un système de valeurs, pour donner du sens à ses actions, à son comportement. Le chef d’entreprise sera porteur de ses propres valeurs . Il est donc indispensable qu'il les respecte. Ce n'est qu'à ce prix qu'il saura vers où aller, qu'il pourra montrer la route aux autres, qu'il pourra transmettre un climat de confiance. Aujourd'hui, la société a profondément changé, la méfiance est partout, ce qui devrait conduire un patron à un maximum d'exemplarité s'il veut maintenir la confiance de son équipe.

4. Courageux

Les leaders se définissent par leurs capacités, leur sens de l'équipe, mais surtout par leur caractère, et l'une des premières qualités indispensables pour être un bon leader est  le courage . La souffrance fait partie de la vie et, si chacun préfère l'éviter, il est certain qu'elle nous croise souvent. Ne craignez donc pas les difficultés ! A force de les vaincre vous deviendrez plus sage, plus apte à analyser et à réagir rapidement. Plus sûr de vous, de vos décisions. Le courage est donc plus que nécessaire pour un leader. La crainte, la peur n'augmentent pas le danger, la difficulté, mais elles coupent de la réalité, des bonnes décisions à prendre. Au contraire, un esprit reposé sera mieux à même d'entraîner son équipe, de la stimuler pour trouver des solutions.

5. Passionné

Sans engagement, sans passion, chacun est beaucoup moins performant, le stress devient plus difficile à gérer, et tout s'en ressent, le travail, la vie familiale, etc. Plus encore que ses collaborateurs, le dirigeant devrait être passionné par son travail.  C'est possible, et s'il y parvient et que cela résulte d'un choix personnel profond, cela conduira probablement à un haut niveau de qualité et de performance. Et comme il est probable que son travail deviendra régulièrement un combat, s'il s'est engagé complètement dans son projet, il verra ce combat différemment, de l'intérieur, avec satisfaction. Avec l'insouciance d'un jeune qui débute et qui n'a pas encore perdu beaucoup de ses illusions. Avec cette jeunesse qui ne se mesure pas à l'âge.

6. Exemplaire

A chaque seconde le patron est épié par ses collaborateurs. S'ils sont nouveaux dans l'entreprise, il va ainsi leur permettre de se positionner, de comprendre comment fonctionne l'organisation, l'équipe, comment lui-même fonctionne, ce qui est important pour lui, ce qui ne l'est pas. Positif ou négatif, son comportement va rapidement dicter le leur. Il doit donc être le reflet de ses propres convictions, de ses principes. Il doit aussi être cohérent avec les objectifs qu'il a fixés à l'entreprise. Donner envie de suivre son projet.

7. Modeste

Nulle part dans nos sociétés, l'arrogance, l'orgueil, la vanité ne motivent les foules. Il faut donc une fierté intérieure pour réussir, mais de la simplicité dans les rapports avec les autres. Le chef d'entreprise doit donc montrer beaucoup de fermeté, de courage, d'assurance, mais aussi beaucoup d'humilité , se rendre compte qu'il n'est pas toujours le meilleur. Se remettre en cause, même devant ses collaborateurs. De la même manière pourquoi ne pas reconnaître que vous ne savez pas ? Celui qui a déjà établi la confiance, et démontré ses compétences pour assumer son rôle de leader, n'en sera que mieux respecté.

8. Cultiver pleinement sa présence

C'est d'abord être pleinement à soi, à notre authenticité profonde, à l'espace intérieur qui nous ouvre à notre humanité. C'est réussir à entendre, accepter, accueillir nos émotions et en reconnaître leurs enseignements. Elles nous parlent de la manière dont nous agissons, ou non, en cohérence avec nos valeurs profondes.

C'est aussi être le plus souvent possible dans l'« ici et maintenant » pour une attention et une concentration sur ce qui se déroule dans nos vies. L'attention et la concentration procurée par cette présence nous facilitent une prise de décisions et d'actions ajustée à soi, aux autres, à l'entreprise et au monde, pour une efficience décuplée.

9. Lâcher prise

Lâcher prise pour ouvrir le champ des possibles nous ramène d'abord à notre humilité en nous rappelant que nous ne sommes pas tout-puissants et que tout n'est pas sous notre contrôle. Et c'est tant mieux !

Ne confondons pas lâcher prise et laisser faire. Nous parlons ici de nous détacher, de nous éloigner de ce sur quoi nous n'avons pas de contrôle. L'entêtement, la crispation sur ce que nous ne pouvons pas changer n'amène que souffrance pour nous et notre entourage. C'est donner de l'importance à ce qui n'en vaut pas la peine. Garder la prise nous restreint.

Au contraire, lâcher prise nous apporte du mieux-être, car adopter cette manière d'être, libère notre énergie pour la mettre au service de ce qui est essentiel pour nous, de notre vraie mission de vie. En améliorant ce savoir être, nous nous rendons disponibles pour accueillir les nombreuses opportunités qui se présentent à nous, notre regard s'élargit et nous décuplons ainsi notre efficacité avec de nouvelles idées.

10. Prendre en compte l'interdépendance

En ignorant volontairement ou pas les lois de l'interdépendance, nous nous excluons de la grande toile de la vie qui nous relie entre êtres sensibles et non-sensibles. Nous oublions combien nous avons besoin des autres et de ce que l'écosystème global nous offre pour être ce que nous sommes, pour vivre simplement.  Intégrer cette vérité dans notre existence et notre posture de dirigeant, c'est encore une fois, avec humilité, se situer comme un maillon de la chaîne de la croissance et de la pérennité du vivant. C'est trouver sa juste place.

Quand nous avons pleinement conscience de cela, il devient impossible de manquer de respect à qui que ce soit, à quoi que ce soit à travers nos décisions et nos actions. Nous n'atteignons pas cette intention facilement et nous restons perfectibles jusqu'à la fin. Simplement, en intégrant vraiment ce paramètre dans notre quotidien, nous contribuons, petit pas par petit pas, à rendre le monde meilleur.

11. Agir en confiance dans l'incertitude

Souvent, nous sommes bousculés par le changement et le manque de visibilité sur l'avenir parce que nous restons accrochés à l'illusion de la stabilité. Cela nous est inconsciemment plus confortable de vivre ainsi et éloigne nos peurs existentielles. 

Pourtant, rien n'est moins vrai et je n'ai pas à faire de grandes démonstrations pour vous en persuader. C'est le principe de la Vie que la sagesse bouddhiste nomme l'impermanence. Rien ne dure, et moins nous l'acceptons, plus nous risquons de vivre difficilement, voire douloureusement, l'incertitude. Ainsi, agir en confiance, c'est accueillir la nouveauté les bras ouverts - quel que soit le visage perçu de cette nouveauté - pour en voir les potentialités.

12. Assumer sa responsabilité d'acteur du monde

Cette dernière des compétences permet d'accéder à notre juste place dans l'échiquier de la vie, le pourquoi de notre présence sur terre. Elle participe de la danse du donner-recevoir dans un équilibre au service du bien commun. Au travers de l'entreprise que nous dirigeons, elle prend sens et se déploie à travers les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux qu'elle inclut dans sa mission.

Ces compétences proposées sont donc les pièces d'un même puzzle, elles s'imbriquent les unes dans les autres, se complètent et se consolident mutuellement. Elles nous accompagnent à nous mettre d'abord en lien avec nous-même, puis avec les autres et plus largement avec le monde, en tant que colocataires de cette planète.

 

 

 

 


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