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Cap Développement Conseil

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Persuader votre public lors de vos prises de parole !


On influence et on est influencé : c’est la base des relations humaines. Tout cela passe par l’intelligence émotionnelle et le savoir-être. Convaincre est un talent naturel qu’on peut améliorer, en travaillant la confiance en soi, le charisme, l’écoute active, l’empathie, le leadership.

Apprenez à connaître votre auditoire

Savoir à qui on s’adresse aide à ajuster son langage, chacun ayant sa propre perception d’un même sujet. Google est un bon outil pour s'informer, mais ce n'est pas le seul ! 

Mais attention : il faut également collecter des renseignements au contact même de son auditoire. Et ne pas s'angoisser si on ne possède pas toutes les informations sur les personnes qu'on doit rencontrer : à trop se préparer, on risque aussi de manquer de naturel et d’authenticité. 

Restez donc à l’écoute et préparez un éventail de formulations à dégainer selon votre perception du moment ou des réactions de votre auditoire.

En pratique. Utilisez la technique de l'«elevator pitch» ou «argumentaire éclair» : condensez votre idée en une formule d’une minute. C’est ainsi qu’on repère les éléments de trop dans une présentation. L’alléger facilite sa compréhension par le public. Plus c’est simple, plus c’est clair. Concentrez-vous sur un ou deux messages-clés.

Développez votre langage corporel

Persuader, c’est aussi se mettre en scène, avec un visage ouvert et un corps exprimant dynamisme et confiance en soi. C’est en dégageant quelque chose de l'ordre de la conviction et de l'énergie qu’on incarne ses idées et qu'on mettra son auditoire en confiance. Il faut rester ancré dans le sol pour se sentir confortable et en confiance. Cela montre que l’on est sûr de soi. Un talon non ancré dans le sol indique une position hésitante.

On évitera les postures arrogantes, comme bomber le torse de manière trop ostentatoire, mais surtout les postures dites de défaite ou de soumission, qui révèlent de la nervosité ou un manque de confiance en soi, comme les yeux baissés, les épaules tombantes et le dos courbé.

En pratique. Le bon orateur est vertical dans sa posture, horizontal par le regard. On évite l'excès de gestes et on privilégie ceux qui illustrent et soulignent les points importants. Rendre un dossier béton ? Dessinez un carré avec vos mains.  Ne tournez pas en rond ? Esquissez plutôt un cercle. Enfin, ne négligez pas votre tenue !

Soignez votre flow

Sur scène, mobilisent leur corps pour exprimer leur routine au travers de différentes émotions : agacé, triste, joyeux… Ça leur apprend que seul 7% de la communication est verbale. Pour apprendre à maîtriser sa voix, et la porter loin sans crier, on la pose sur le souffle expiré. Inspirer (temps pour préparer en silence les idées), puis expirer doucement les mots et les phrases.»

Pour créer du suspense, servez-vous du silence et… murmurez. Chuchoter crée une sensation de confidentialité, tandis que les questions rhétoriques donnent du dynamisme à la parole.

En pratique. Pour que le message soit retenu, on peut recourir à des figures de style, comme des rimes, des répétitions (de mots, de syllabes...), qui lui donneront des airs de dicton ou de slogan. Pensez aussi aux métaphores, car, le cerveau retient moins les mots que les images qui y sont associées.

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Captivez votre auditoire dès le départ

L’amorce d’un discours est essentielle : elle doit procurer une émotion, tout en restant courte pour transmettre de la spontanéité.  On débute avec une accroche en faisant allusion à ce dont on va parler, mais sans en dévoiler le fond. Optez pour une présentation courte dans un langage accessible et peu technique, compréhensible par un enfant de 12 ans. L’idéal est de présenter toutes ses idées en vingt minutes, puis de consacrer le reste du temps à échanger avec les participants. Ça donne l’occasion de créer du lien, de valoriser le public. Assurez-vous dans ce cas que votre interlocuteur vous a bien compris. Une simple question peut suffire : Ce que je viens de dire est clair pour vous ?

En pratique. Si la conférence doit impérativement être longue voici une petite astuce : rompre la dynamique toutes les vingt minutes, avec une question, un sondage ou une statistique étonnante, par exemple.

Soyez prêt à improviser !

Un PowerPoint qui ne fonctionne pas, quelqu’un qui remet en cause ce que vous venez d'affirmer… Mieux vaut être paré : ayez toujours en tête le plan classique du discours, exorde, narration, arguments, réfutation, finale, que vous adapterez au sujet, avec des histoires et des anecdotes, et je reste en écoute active pour improviser. Rebondir sur un mot est une des tactiques qui facilite l’échange d’idées. Dresser une liste de mots à l’avance sur les champs lexicaux du sujet aide à structurer un discours non prévu. Sur le sujet de la guerre, par exemple, ces mots seront puissance, militaire, arme, bataillon, char…

Un bon orateur se démarque grâce à une bonne culture générale, du vocabulaire et une grande mémoire. Tout cela se travaille, en lisant la presse, la littérature ou en écoutant des podcasts, et permet d’adapter plus facilement ses arguments en fonction de l'auditoire. Pour promouvoir une politique de tolérance zéro auprès des forces de l’ordre, un politicien utilisera un argument de sécurité publique. Face à l’opinion publique, il s’appuiera plutôt sur des faits divers marquants.

En pratique. Faites preuve de souplesse, chercher à inspirer fonctionne toujours mieux que contredire et vous opposer. Si vous n'êtes pas encore parvenu à convaincre votre auditoire, être clair et droit dans vos bottes vous donnera une chance de le faire changer d’avis. Evitez l'opposition frontale, cherchez à comprendre la position de l’autre, questionnez-le, tant pour trouver ses points faibles que l'amener à remettre lui-même en cause certains points.

Une astuce ? Lancer des questions ouvertes et se taire ensuite, renvoyant ainsi la balle à l’auditoire. Enfin, parfois, il faut savoir se rendre à l’évidence : on ne peut pas convaincre tout le monde. Lâcher prise avec un sourire peut créer un espace pour développer un échange d’idées.

Dans des situations complexes adaptez votre intervention :

Choisissez une tenue dans laquelle vous vous sentez à l’aise, confortable. Préparez votre discours, en n’écrivant que l’architecture et les transitions. Ne rédigez pas tout, à la virgule près. Vous lirez trop et votre auditoire va décrocher. Là, le squelette sera prêt, mais laissera place à un peu d’improvisation. 

Vous pouvez décrire des scènes vécues, des anecdotes personnelles. Vous ferez passer une notion d’authenticité, parler au cœur. Vous plantez vos yeux dans ceux de l’assistance. Vous aurez l’impression de surfer, de maîtriser et cela vous permettra d’aller encore plus loin dans votre exposé. 

Avant la diction ou l’écriture, le premier travail à mener pour une prise de parole, c’est la connaissance de soi. L’enjeu est de construire une image sincère et authentique. Être aligné avec soi-même, c’est une première étape. Ensuite, il faut avoir un schéma narratif. Si l’on n’est que rationnel, factuel, on n’offre pas de point d’ancrage au public pour qu’il puisse se projeter. Il faut donc savoir quelle image on veut donner de soi, identifier le public et ses attentes, puis poser le message que l’on veut transmettre et comment on va l’incarner. Enfin, cibler l’objectif du discours, qui doit créer un désir d’action

Il y a eu une prise de risque, mais c’est intéressant de se laisser guider par son intuition. Cela peut valoir le coup quand on est porté par la situation, par ses valeurs. Pour être un bon orateur, il faut écouter et lire son public, faire corps avec lui, observer les signaux. Il faut se faire confiance, mais avoir préparé et répété est aussi important. 

Les questions clés à se poser avant toute prise de parole sont :

  • à qui je parle,
  • à quel titre,
  • pour quoi,
  • pour dire quoi, et
  • comment ?

Être clair sur ces cinq points permet d’avoir une trajectoire.

La trajectoire gagnante !

Enfin, d’un point de vue pratique, prendre le temps de repérer la salle, le cadre, est très important, pour ne pas être déstabilisé le moment venu.

 


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